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ville devanves - Page 18

  • 11 NOVEMBRE 2015 A VANVES : DES JEUNES RENDENT HOMMAGE A LEUR FRERES D’UN SIECLE

    Jamais un 11 Novembre ne fut aussi clément malgré un temps qui oscillait entre soleil, brouillard puis grisâtre pour ces cérémonies du 97éme anniversaire du 11 Novembre 1918, avec deux temps forts au carré militaire du cimetiére et devant le monument au morts face à la mairie, même si elles ont commencé au square du métro devant la stéle du 11 Novembre 1918. Et même la veille, avec l’arrivée de la flamme sacrée venu de l’Arc de Triomphe avec une courte cérémonie devant le monument aux morts et non plus dans le hall d’entrée de l’hôtel de ville pour des questions de normes de sécurité (devenues de plus en plus draconiennes). Grâce à sa proximité avec Paris, comme beaucoup d’autres villes de la petite couronne, Vanves est l’une des rares communes de France où les anciens combattants allaient chercher en délégation à l’Arc de Triomphe, cette flamme sacrée pour la ramener dans leur maison commune pour une veillée et présider la cérémonie du lendemain. Mais voilà, aujourd’hui à cause de nouvelles conditions de sécurité draconienne (et d’économies drastiques), et faute de « combattants » et de participants, c’est une partie des cérémonies du 11 Novembre appelée à disparaître. Beaucoup peuvent le regretter, mais c’est ainsi. Alos que cet accueil de la flamme est toujours émouvant, même s’il n’y avait pas de tambour pour l’accompagner, et notamment avec cette lecture d’une lettre d’un de ses jeunes combattants vanvéens au front par un jeune d’aujourd’hui.

    Il n’empêche que ce fut une cérémonie d’une bonne tenue, à l’organisation quasi-parfaite, avec une participation conséquente des vanvéens tant de jeunes que d’anciens, et deux temps forts : Au carré militaire du cimetiére au coeur de ces tombes fleuries avec chacune, leur drapeau tricolore sur une pelouse verte. « Lieu impressionnant, beau et émouvant » constatait le pére Bouleau, représentant des cultes dans son intervention. « Vanves a payé un lourd tribu. Nous leur devons notre souvenir et notre reconnaissance. Ils sont morts pour la patrie. Certains en recherchent une aujourd’hui, une terre où on peut être chez soi, en lien avec tous ceux qui l’ont défendu ». Les noms des vanvéens morts pour la France durant l’année 1915 ont été cités avant les dépôts de gerbe auxquels ont été associés à chaque fois des jeunes du CMJ. L’un d’entre eux s’est même fait remarqué en faisant le salut militaire (sur la photo), malheureusement en gardant les mains dans ses poches le reste du temps. Le maire de Vanves les a d’ailleurs salués lors de son discours devant le monument aux morts en déclarant : « Vous illustrez votre sens des responsabilités ».
    « Ils ont sacrifiés leur vie pour leur pays. Ils étaient le bouclier de la France » a rappelé le maire à propos de ses jeunes vanvéens partis à la guerre en citant le nom de ces deux marins, Lucien Fernand Boudot et Armand Pierre Liarre qui étaient sur le navire miltaire Gambetta lorsqu’il a été coulé en 1915 au large de la péninsule italienne. Il a rendu hommage à Yvette Farnoux, disparue à l’âge de 86 ans, qui a été la huitiéme femme française à être décorée de la Grande Croix de la Légion d’Honneur. « Elle est devenue une militante du devoir de mémoire. C’était une grande figure de Vanves. Et c’est une grande perte pour Vanves ». S’en sont suivi les dépots de gerbe, dont celle du maire avec le nouveau commissaire de Vanves qu’il avait salué lors de son discours, la sonnerie aux morts, la minute de silence, la Marseille et la chanson « Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine » avant la photo finale sur le perron de l‘hôtel de ville et le coktail, occasion de découvrir un nouveau panneau de l’exposition « Vanves dans la grande guerre » consacré aux soldats vanvéens morts en 1915 dont justement ces deux marins.

  • AU CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : DEBAT SUR LA STATION GNV : « L’idée est de contribuer à l’effort ! »

    Le conseil municipal a donc décidé de transférer au SIGIEF (Syndicat Intercommunal pour le gaz et l’électricité d’Ile de France)  la compétence de la ville en matière d’infrastructure de recharge de véhicules au gaz. Cette décision intervient à un moment où ce syndicat a signé une convention de partenariat avec la ville de Paris, le groupe La Poste et GrDF afin de développer l’usage des véhicules fonctionnant au gaz naturel véhicule (GNV). Il est prévu d’aménager deux stations d’avitaillement GNV à l’horizon du second trimestre 2016 suite à un appel d’offre européen lancé par le SIGIEF qui a identifié plusieurs terrains présentant les caractéristiques requises pour accueillir ces équipements, et notamment deux : l’un dans l’emprise du port de Bonneuil sur Marne, l’autre sur le territoire de Vanves, à la limite de la rue Louis Vicat, présentant un intérêt stratégique pour la desserte de Paris et des communes avoisinantes.

    Ce qui a suscité « de légitimes interrogations »  sur ce sujet de la part de riverains comme l’a reconnu Bernard maire de Vanves en essayant de les lever en ayant demandé des informations complémentaires qu’il a communiqué au conseil municipal. Il a bien sûr placé cette initiative dans le contexte actuel où le gouvernement vient tout juste d’arrêter un plan d’action pour la qualité de l’air présenté par Ségoléne Royal, et notamment en Ile de France avec l’application de la circulation alternée dés le premier jour d’un pic de pollution, où un rapport parlementaire a mis en avant les effets de la pollution sur la santé, et son coût,  et où le débat est vif sur la suppression des véhicules diesel… « Plus de 18 millions de véhicules roulent au GNV dans le monde, 15 000 en France » a-t-il indiqué en expliquant  tout d’abord qu’il réduit de 95% les particules fines, que le prix est de 30% inférieur au diesel. Ensuite que l’objectif est de participer à un réseau cohérent – 4 stations sont en service actuellement dans la Région – d’apporter sa contribution dans la lutte contre la pollution en proposant une solution avec ce site qui serait le plus proche de Paris. Enfin que c’est une opportunité de valoriser un terrain non constructible qui accueillerait une structure plus réduite, avec une entrée rue Louis Vicat et une sortie porte Brançion

    « La commune n’a pas donné son feu vert. On n’en est qu’à l’étape de l’étude pour une station qui n’est pas sous le régime de l’autorisation mais de la déclaration comme pour les stations services. La station sera relié au réseau de gaz de ville et le GNV ne sera stocké » a-t-il précisé en abordant le devenir du Skate Park tout en rappelant qu’à l’époque de sa création l’opposition s’était abstenue. « Il est composé de 5 modules dont les deux à l’extrémité seraient concerné par cette station. Les autres seront requalifiés. On ne touchera pas aux terrains de foot et de basket ». Lucile Schmid (EELV) s’est beaucoup interrogé  sur de transfert de compétence de la ville, une fois l’étude de faisabilité réalisée. « Est-ce que la décision de la ville sera aussi transféré ? ». Pour elle, le débat est bien ouvert non seulement sur la façon de réduire la pollution, mais surtout sur la place de l’automobile dans la ville dont il faut réduire l’usage

    Le groupe socialiste a interrogé le maire sur 4 points particuliers par la voix d’Anne Laure Mondon : La concertation avec les riverains et le conseil de quartier qui pourrait être saisi de cette question. L’information car « les informations que vous nous avez données, nous les avions trouvé sur Internet, notamment sur le site de la Région, car elle a fait l’objet d’une délibération avant les vacances d'été. Nous aurions voulu le savoir un peu plus tôt ! ». La pollution et les nuisances entrainées par cette station, car les bennes  ordure en seront les premières utilisatrices. « Enfin,  dans votre programme, vous souhaitez requalifier les entrées de ville. Comment l’installation d’une station GNV va t-elle y contribuer ? Alors que vous avez refusé l’installation d’un entrepôt de la voirie de la ville de Paris » a t-elle conclu en annonçant que le PS s’abstiendra. « l’idée est de contribuer à l’effort » a conclut Bernard Gauducheau .   

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : 2 - LA BIBLIOTHEQUE DU FUTUR : LE MAIRE TIENDRA T-IL PROMESSE ?

    La ville doit passer un contrat  avec Seine Ouest Aménagement concernant les bâtiments et les terrains à l’angle des rues G.Mocquet et M.Besseyre occupé auparavant par le conservatoire de musique : Il s’agit du petit pavillon face à la mairie et du bâtiment derrière le long de la rue Guy Mocquet. Il s’agit bien sûr d’y faire une opération d’aménagement. Mais laquelle, d’autant plus que la ville a préempté un terrain à mitoyen… à dessein.

    Car durant la campagne pour les Municipales de 2014, il avait dévoilé ses intentions lors d’une réunion publique le 13  Mars 2014 au club Murillo : Implanter la bibliothèque du futur dans un site tout à fait approprié qui va se libérer : Le terrain actuellement occupé l’école de musique (le pavillon à l’angle Mary Besseyre et Guy Mocquet avec l’autre bâtiment le long de la rue G.Mocquet). Il expliquait alors que l’un des objectifs de cette prochaine mandature consistait à ce que « Vanves soit reconnu grâce à une identité forte. On ne doit pas laisser dire que Vanves ne s’affirme pas comme une ville reconnue, avec Michelet, l’implantation d’Hachette Livre, le groupe Audiens, le festival Artdanthé qui est consacré par le ministère de la culture et la DRAC Ile de France, comme un haut lieu de création artistique pour la danse moderne, après une reconnaissance nationale pour la pratique des musiques anciennes. Tout cela bien mis en évidence, peut positionner notre ville comme fer de lance culturel » avait il expliqué en annonçant qu’il avait l’intention de travailler sur la bibliothèque du futur, avec le concours de Hachette Livre, pour aboutir à un projet significatif : « Ce qui permettra de donner un positionnement à la ville avec le conservatoire ». Va-t-il tenir promesse ou susciter une nouvelle opération immobilière dans ce site résidentiel comme il le laisse faire dans d’autres secteurs de  la ville à l’emplacement de magnifiques pavillons, car comme il l’explique, il ne peut pas  intervenir  dans des affaires privées et tant que le PLU est respecté. Là, il en a l'occasion sur des terrains appartenant à la ville.