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ville devanves - Page 18

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : 2 - LA BIBLIOTHEQUE DU FUTUR : LE MAIRE TIENDRA T-IL PROMESSE ?

    La ville doit passer un contrat  avec Seine Ouest Aménagement concernant les bâtiments et les terrains à l’angle des rues G.Mocquet et M.Besseyre occupé auparavant par le conservatoire de musique : Il s’agit du petit pavillon face à la mairie et du bâtiment derrière le long de la rue Guy Mocquet. Il s’agit bien sûr d’y faire une opération d’aménagement. Mais laquelle, d’autant plus que la ville a préempté un terrain à mitoyen… à dessein.

    Car durant la campagne pour les Municipales de 2014, il avait dévoilé ses intentions lors d’une réunion publique le 13  Mars 2014 au club Murillo : Implanter la bibliothèque du futur dans un site tout à fait approprié qui va se libérer : Le terrain actuellement occupé l’école de musique (le pavillon à l’angle Mary Besseyre et Guy Mocquet avec l’autre bâtiment le long de la rue G.Mocquet). Il expliquait alors que l’un des objectifs de cette prochaine mandature consistait à ce que « Vanves soit reconnu grâce à une identité forte. On ne doit pas laisser dire que Vanves ne s’affirme pas comme une ville reconnue, avec Michelet, l’implantation d’Hachette Livre, le groupe Audiens, le festival Artdanthé qui est consacré par le ministère de la culture et la DRAC Ile de France, comme un haut lieu de création artistique pour la danse moderne, après une reconnaissance nationale pour la pratique des musiques anciennes. Tout cela bien mis en évidence, peut positionner notre ville comme fer de lance culturel » avait il expliqué en annonçant qu’il avait l’intention de travailler sur la bibliothèque du futur, avec le concours de Hachette Livre, pour aboutir à un projet significatif : « Ce qui permettra de donner un positionnement à la ville avec le conservatoire ». Va-t-il tenir promesse ou susciter une nouvelle opération immobilière dans ce site résidentiel comme il le laisse faire dans d’autres secteurs de  la ville à l’emplacement de magnifiques pavillons, car comme il l’explique, il ne peut pas  intervenir  dans des affaires privées et tant que le PLU est respecté. Là, il en a l'occasion sur des terrains appartenant à la ville.

  • JOURNEES DU PATRIMOINE A VANVES : VISITE GUIDEE DANS UN PARC SAUVE DES LOTISSEURS

    A l’occasion de ses journées du patrimoine, les vanvéens ont l’occasion grâce au Conseil des Seniors de redécouvrir le parc Frédéric Pic (lors du dernier Forum des Associations sur la photo) – grâce à deux visites commentées à 10H30 le samedi 19 et à 15H30 le dimanche 20 Septembre  -  qui a pour origine l'ancienne maison de santé des docteurs Félix Voisin et Jean-Pierre Falret édifiée sur un domaine de 40 ha dont ils étaient propriétaires depuis 1821.Il a finalement sauvé ce site  de l’appétit des promoteurs immobiliers, en réussissant  à faire voter par son conseil municipal du 27 Février 1932 l’achat de prés de la moitié de cette propriétaire (19,7 ha)  ce qui lui a valut les pires critiques de ses détracteurs d’alors qui ne voyaient pas encore l’utilité d’un tel espace vert en région parisienne, parlant du « scandale du parc Falret », venant jusqu’au conseil municipal crier « le parc coûte cher ! ».   Le 25 Mai 1933 ce parc  était ouvert au public et Frédéric Pic précisait en conseil municipal du 17 Septembre 1933 « qu’il fallait couper court à une légende qui tend à s’accréditer dans la population que ce parc a été donné par les héritiers de Falret. Or il faut dire et répéter que c’est grâce aux sacrifices consentis par la commune que cette belle propriété a été sauvée d’un morcellement et conservée à la collectivité. Non seulement, les héritiers n’ont rien donné, mais ils ont déclaré se désintéresser de la commune ».  Et il ajoutait quelques années plus tard après d’autres acquisitions qui ont permis de l’agrandir et d’y aménager plus tard le parc municipal des sports : « Ce magnifique parc a été arraché, non sans mal aux lotisseurs pour qu’il devienne la propriété de la collectivité »  appuyé par les pouvoirs publics et notamment le Conseil Général et le préfet de la Seine qui était venu se rendre compte sur le terrain l’intérêt d’une telle acquisition auxquels ils ont contribué financièrement  : « Ce serait une erreur de laisser disparaître ce parc ! » avait déclaré ce dernier  «  Si nous avions négligé de le sauver, on n’aurait pas manqué de nous blâmer à juste titre » ajoutait F.Pic  Ainsi envers et contre tous,  il avait été quelque peu visionnaire, car ce parc  à l’anglaise est inscrit aujourd’hui parmi les sites classés, et les vanvéens sont bien content d’en disposer et d’en profiter. Il en avait confié l’aménagement à  l’architecte paysagiste Maurice Payret Dortail qui s’était  inspiré des jardins anglais.

     « Il cache en son coeur le dernier vestige visible du ru de Vanves qui alimentait en eau les blanchisseries locales. Sur les bords de ce bassin poussent des arbres typiques des zones ripisylves comme des saules pleureurs (Salix babylonica) et un cyprès chauve (Taxodium distichum) Sur les pelouses ouvertes au public, le parc abrite de nombreux arbres remarquables tels que des séquoias géants (Sequoiadendron giganteum), un magnolia à grandes fleurs (Magnolia grandiflora) et un bosquet d’arbres aux quarante écus (Ginkgo biloba) » indique aujourd’hui, l’un des guides du Conseil des Seniors plus de 80 ans après la bataille du Parc Falret. Parmi les 25 arbres recensés comme remarquables par le département des Hauts-de-Seine à Vanves,  « sept sont implantés dans le parc Frédéric Pic notamment le magnolia à grandes fleurs (Magnolia grandiflora) qui, dans le cadre d’une démarche de protection, a été entouré fin novembre 2011 d’une ganivelle (clôture basse ajourée en lattes de châtaignier assemblées entre elles par du fil de fer torsadé) pour marquer le périmètre à respecter en mettant fin aux piétinements des abords de cet arbre à feuillage persistant. Le séquoia géant (Sequoiadendron giganteum) fait l’objet d’un mulching depuis 2013 » indique t-on à GPSO chargé des espaces verts.

    « En 2012, le parc Frédéric Pic a été agréé « refuge LPO », à l’issue d’un diagnostic écologique du parc comprenant l’identification des habitats existants, l’inventaire des populations d’oiseaux, ainsi que des prospections faunistiques complémentaires (amphibiens, reptiles, mammifères). Ainsi en 2013, 23 espèces d’oiseaux ont été recensées dont 17 espèces identifiées comme nicheuses certaines ou probables du site. 6 espèces n’ont pas été identifiées comme nicheuses mais utilisent le site pour la recherche de nourriture et sont nicheuses dans les environs » indique  t-on à GPSO. Il est vrai que lorsque la nuit tombe, les riverains et les habitués voient arriver, certaines fois, en fonction des saisons,  une multitude d’oiseaux s’abattent sur les arbres pour y passer la nuit.

    Enfin, ce parc contient d’autres richesses comme cette ancienne glacière transformée en chapelle au XIXe siècle que le président du Conseil des Seniors avait cherché voilà quelques années à restaurer sans succés parce que c’était compliqué et dangereux, un belvédère, des sculptures – la « Femme accroupie » de Félix Maurice Charpentier (XIXe siècle), le « Buste de Frédéric Pic » de Michel Serraz (1971), « Le coq » (1995) le  « Dialogue au paradis » (1990), et la « Maternité » d’Achiam (1990) -  et une île, sur laquelle sont installées onzes ruches qui prennent place au pied de la sculpture de la « Femme accroupie » de Félix-Maurice Charpentier. Quelquefois les abeilles essaient de butiner les joggeurs du parc lorsqu’ils passent prés de l’île, au grand amusement de certains riverains habitant l'immeuble sur pilotis de la rue JB Potin.

  • L’ACCUEIL DES REFUGIES EN ILE DE FRANCE FAIT POLEMIQUE JUSQU’A VANVES !

    Manifestement, les socialistes sont décidé à profiter de tout à l’occasion de la campagne des régionales. Et à polémiquer à propos de l’accueil des réfugiés en France, comme ils l’ont démontré lors de l’inauguration, jeudi dernier,  de la permanence de campagne de Claude Bartolone, leur tête de liste, où étaient d’ailleurs présent des élus vanvéens qui ont interpellés le maire de Vanves sur ce qu’ils comptaient faire. Il est vrai que certains, à droite, leur facilitent la tâche, et pas des moindres, de Nicolas Sarkosy à Patrick Devedjian avec sa boutade douteuse.

    1er round régional : Anne Hidalgo maire de Paris et Claude Bartolone président de l’assemblée Nationale se sont attaqués à l’attitude de la droite régionale face à ce drame : « Où est madame Pécresse sur la question essentielle des réfugiés. Elle a disparue des radars » constatait la maire de Paris. Mais voilà, la veille, lors du baptême du tunnelier de la ligne 14 Valérie Pécresse, tête de liste des Républicains (LR) indiquait qu’elle mettait mis une sourdine à sa campagne car l’attention des franciliens était focalisé sur la solidarité avec les réfugiés. C’était sans compter avec l’interview (désastreuse)  de Nicolas Sarkozy dans le Figaro et les déclarations de certains maires : « Je ne savais pas que notre slogan de campagne « une IDF humaine » allait devenir un signal pour les franciliens qui ne peuvent pas accepter les propos de la droite sur les réfugiés qui fuient la désespérance. Nous voulons une IDF humaine qui ne peut accepter de choisir parmi les réfugiés à accueillir. Après l’étoile jaune, le croissant vert et après le triangle rose ? La droite fait une campagne très démagogique. Dans quel monde vivons nous ? » s’emportait Claude Bartoloné en accusant Les Républicains d’être « les marionnettes du ventriloque FN.   Ils bougent les lèvres mais c’est le FN qui parle à leur place.(....) L’extrême droite, ce n’est pas leurs voix qu’elle prend, c’est leur intelligence et leur tête . Le devoir de cette région est d'accueillir ceux qui fuient la guerre » comme en témoigne un tract de campagne: «Pour moi, l'accueil c'est oui ! ».

    2éme round local : Ce soir là, les 4 conseillers municipaux socialistes (AL Mondon, JC Le Goff, V.Mathey et G.Attal) avec le secrétaire de la section PS (A. Dos Santos) de Vanves signaient et envoyaient une lettre ouverte à Bernard Gauducheau : « Depuis une semaine, de nombreuses initiatives ont été prise sur notre territoire, pour répondre à la détresse des milliers de réfugiés qui ne cherchent rien d’autres qu’échapper à la guerre, protéger leur vie et celle de leur famille » constataient ils en s’étonnant après l’envoi d’un courrier du ministre de l’Intérieur aux maires de France, « alors que de nombreux maires de toutes étiquettes politiques, ont d’ores et déjà annoncé accueillir une famille de réfugiés », qu’il n’avait toujours pas pris position. « Vanves se doit d’être fidèle à sa tradition de solidarité » affirmaient ils en lui demandant s’il participerait à la réunion de travail avec 600 Maires organisée hier matin au ministére de l’Intérieuret et « quelle manière, vous envisagez de faire participer notre ville à cette mobilisation nationale de solidarité ». Les socialistes ne sont pas les seules à avoir interpellé le maire, d’autres l’ont fait, en restant discret, par mail ou par courrier

    3éme round vanvéen : Dés Vendredi, Bernard Gauducheau (UDI) répondait aux socialistes en publiant sa réponse sur son blog et en indiquant que Marie Françoise Goloubtzoff (UDI), maire adjoint chargée de la Sécurité, représentait la ville à la réunion au ministère de l’intérieur considérant que « l’arrivée massive de réfugiés en cours en France doit être organisée par l’Etat à l’échelle du pays en liaison avec les différentes collectivités et entités publiques concernées ». Et en indiquant « qu’il y a déjà longtemps, je suis personnellement intervenu afin qu’une famille syrienne ayant des proches à Vanves bénéficient d’une autorisation administrative pour rejoindre notre territoire.Je partage le point de vue du Président de l’Association des Maires d’Ile-de-France (AMIF) qui vient d’écrire à Monsieur Manuel Valls, en lui rappelant que dans un contexte de baisse brutale des dotations de l’Etat aux collectivités locales, les Maires franciliens ne pourront accueillir dignement les réfugiés qu’avec le soutien de l’Etat. Une mobilisation efficace pour accueillir les réfugiés et leurs familles et les accompagner socialement dépendra du montant des crédits qui seront alloués aux communes par le Gouvernement ». Enfin, il annonçait « la mise en place une cellule d’accueil pour organiser et coordonner toutes les initiatives locales qui viendraient à être prises au sein de la commune ». Ce qui fit réagir tout de suite l’un des signataires de l’interpellation socialiste : « Il n 'a pas résisté à la tentation de parler encore de la baisse des dotations de l'état. La démagogie et les petits coups, c'est une seconde nature chez lui ! »

    4éme round altoséquanais : De nombreuses villes ont commencé à  s’organiser pour accueillir les réfugiés, mais cela ne se fait pas du jour au lendemain,  à l’instar de Boulogne, Suresnes  et  d’Issy les Moulineaux dont les maires ont réunis les représentants de tous les cultes et associations qui participent déjà à la solidarité locale, de Malakoff qui accueille 16 réfugiés au sein d’une association conventionnée avec la Ville et chez quelques particuliers et va mettre à disposition son centre de loisirs de Saint Pierre du Perray (91). D’autres recherchent des solutions d'hébergement, en liaison avec les hôtels, les bailleurs sociaux, les résidences étudiantes et les habitants qui ont manifesté leur souhait d'accueillir une famille, et essaient de faire ce qu’elles peuvent avec peu de moyens. D’autres villes sont plus réticentes : Clichy par exemple qui a une très nombreuse population vivant encore dans des quartiers en difficultés et sont en demandes de logements (décents)  : « Je ne me vois pas accueillir des réfugiés dans des logements alors des clichois vivent encore dans des logements vétustes. Ils ne comprendraient pas » confiait Remy Muzeau (LR) son maire avec tous les précautions d’usages, contrairement à certains collègues franciliens et altoséquanais  plus abrupts : « Je leur dit quoi à ces gens là ? Qu’on va faire passer les réfugiés en priorité ? » explique l’un d’entre eux. « Comment pourrais-je accueillir des réfugiés alors que je n’arrive pas boucler mon budget » s’interrogeait même un autre. 

    Il n'en reste pas moins, comme l'explique un maire des Hauts de Seine que "nous ne pouvons rester à l'écart des  défis de notre temps, ni sourds au devoir élémentaire d'humanité. Cette question dépasse les clivages politiques et ne préjuge pas des réponses complexes à apporter aux problèmes de fonds que posent les flux migratoires, le traitement des demandes d'asile, la coordination européenne des politiques d'immigration, le contrôle de nos frontières, la préservation d'un modèle d'intégration respectueux des valeurs nationales ou le renforcement de la lutte contte les organisations criminelles qui sont à l'origine de l'exode de populations civiles menacées"